vendredi 29 avril 2011

Rad Party - Carte de Vœux 2001



Seconde carte de vœux réalisée sur ordi, pour fêter l’année 2001, ayant pris la forme d'un calendrier format A3 imprimé en noir et blanc sur de simples feuilles papier couleur bleu pâle.


100 exemplaires envoyés aux proches, responsables de labels m'ayant envoyé des disques à chroniquer durant l'année, et correspondants de longues dates.

MRR #204 (Mai 2000)



En même temps que le Book Your Own Fucking Life, Arwen me proposa de dessiner une couverture pour un numéro de MRR sur le thème de la paternité au sein de la scène Punk.

Je la pris au mot et partis sur l'idée du dessin ci-dessus, mais malheureusement celui-ci fut loin de faire l'unanimité et ne trouva pas place dans le magazine.

jeudi 28 avril 2011

Book Your Own Fucking Life #8 ( Février 2000)



Contribution au Book Your Own Fuckin Life #8, pour lequel Arwen de MRR me proposa d'en réaliser la couverture avant et arrière ainsi que ses Inside Covers, proposition que je pris grand plaisir à relever, quelque peu flatté de pouvoir en orner les pages de quelques-uns de mes dessins, réalisés sur la base de photos de Fugazi, Faith et F-Minus.




Ce fut probablement le zine auquel j'ai participé qui fut le plus diffusé à travers le monde. Je ne saurais dire en combien d'exemplaires, mais je crois qu'il y en eut beaucoup.

Rad Party - Carte de Vœux 2000



Petit retour en arrière avec quelques extras, contributions et autres goodies sortis en parallèle du zine comme cette carte de vœux réalisée fin 1999, qui marqua ma toute première tentative de colorisation sur ordi pour un résultat ayant quelque peu vieilli et pas forcément des plus heureux en terme d'harmonies de couleurs…

Simple feuille A4 tirée en une cinquantaine d'exemplaires qui ruinèrent en un temps record la cartouche d'encre de mon imprimante.

mercredi 27 avril 2011

Rad Party #36 (Septembre 2005)



Après avoir ouvert mon premier blog (Burning Hopes), je me pris au jeu de l’écriture en ligne au point d’en avoir quelque peu délaissé mon zine au profit d’une sorte de journal de bord quasiment alimenté au jour le jour sur la base de tout un tas de reports de concerts illustrés de photos, parfois accompagnées d’anecdotes d’ordre plus personnelles liées à mes errances nocturnes.

A la base, j’avais dans l’idée de m’en servir comme d’une sorte de brouillon en vue d’un hypothètique numéro du zine que je pensais réécrire à la main, mais par flemme (ou solution de facilité), je me suis contenté d’en compiler les 20 premières notes que j’avais fait disparaître au fur et à mesure de leur mise en ligne en une sorte de recueil dactylographié d'un peu plus de 130 pages qui se tranforma finalement en 36ème numéro de Rad Party...

Je pensais en réitérer l'expérience avec les autres notes que j'avais été amené à faire disparaître, mais en le relisant ce numéro, je me rendis compte que son contenu présentait finalement beaucoup moins d’intérêt au format zine que je ne le pensais, avec un côté fonctionnant bien sur internet mais de moindre intérêt sur papier…

132 pages A6, tiré entre 200 et 300 exemplaires échelonnés au fil des ans.

mardi 26 avril 2011

Rad Party #35 (Octobre 2004)



Un gros pavé de plus de 130 pages entièrement écrit et dessiné à la main, qui représenta le plus gros numéro que j'avais été amené à écrire à l'époque, et dont le cheminement quelque peu laborieux m'usa au point d’avoir ressenti le besoin de passer directement à autre chose juste derrière avec l’ouverture d’un premier blog (Burning Hopes), ce qui en fit hurler plus d’un à la trahison...

Un numéro essentiellement tourné vers le passé, avec d’innombrables références à tout un tas de vieux groupes HxC plus ou moins obscurs décortiquant en détail 2 mix-tapes que j’avais fréalisées pour Morgan de Belle Epoque, le tout entrecoupés de flashbacks sur des moments clés de ma vie, la découverte de certains groupes, voir expériences plus personnelles que j'avais enfin réussi à aborder sous un angle plus positif (voir un tantinet nostalgique) que d’accoutumée, le tout une nouvelle fois accompagné d'innombrables chroniques dont la rédaction eut provisoirement raison de ma volonté à en réitérer l’expérience…

132 pages A6, tiré à 350 exemplaires, dont 300 avec couverture imprimée sur papier bleu un peu épais et le reste sur simple papier photocopié.

samedi 23 avril 2011

2nd Street Memories (Avril 2004)



3ème recueil de vieilles histoires et dessins tirés d’anciens numéros de Rad Party (les numéros 1 à 23) sous la forme d'un nouveau zine de 84 pages regroupant toutes les « Smart Ass Chronicles » (chroniques de concerts et virées nocturnes diverses) et autres « Thirsty And Miserable » (souvenirs de route partagés avec les Protex Blue durant leurs quelques années d'existence) parues dans les numéros en question.

En hommage à mes premiers amours en matière de BD, sa couverture mettait une nouvelle fois en scène les Moshy Scum sous la forme d’un pastiche d'une vieille illustration de Jaime Hernandez que je m'étais amusé à ressortir pour l'occasion.

84 pages A6, tiré à 300 exemplaires avec une couverture photocopiée sur papier couleur.

Séries de Badges (Mars 2004)



Fin 2003, un de mes 2 co-équpiers de label (David de Shark Attack Records) quitta Paris pour rejoindre sa partie natale (Saint-Etienne) et y ouvrir une boutique de disque  du nom de Bankrobber avec Maz de Meantime.

Dans le cadre des activités de celle-ci, il s'équipa d'une machine à badges ce qui me permit d’en profiter pour réaliser cette série de badges reprenant certains des logos détournés dans le cadre du zine comme ceux de Dag Nasty, Black Flag, Crass, Hüsker Dü et les Ramones. Idée qui m'avait été soufflée par Chick de New Red Archives qui s'était amusée à en effectuer une première série de son propre chef quelques-années plus tôt en photo ci-dessous...

Rad Party #34 (Février 2004)



Un numéro en demi teinte, reflétant un certain état de fatigue générale face à la vie et ses éternelles turpitudes au moyen de textes un peu trop ancrés dans le présent qui me causèrent d'ailleurs quelques désagréments par la suite auxquels je ne m'étais pas forcément préparé, le tout une nouvelle fois accompagné de tout un tas de chroniques dont un report des quelques jours passés sur la route avec Seanews et Aghast durant l’hiver 2003.

72 pages A6, tiré à 250 exemplaires avec une simple couverture photocopiée.

mardi 19 avril 2011

Rad Party #34 ½ (Janvier 2004)



Nouvelle carte de voeux sous forme d'un mini-zine d'une vingtaine de pages regroupant une ébauche de nouvelle en anglais, une sorte d'agenda factice retraçant son élaboration (qui me fit beaucoup rire au moment de sa rédaction, mais beaucoup moins certains de mes amis plus ou moins directement liés à celle-ci...) accompagné d'une liste à rallonge de résolutions de nouvelle année que je n'ai pas réussi à tenir...

24 pages A6 tirées à 150 exemplaires envoyés aux proches et correspondants de longue date, et heureuses personnes m'ayant commandé le zine en ce début d'année 2004...

Rad Party #33 (Septembre 2003)



Un numéro dont le contenu restera teinté des tourments amoureux dont ma vie avait de nouveau commencé à s'imprégner en l'espace d'à peine quelques mois, et à jamais associé à tout un tas de souvenirs à la fois heureux et malheureux, des moments de bonheur et de doutes, voir de profond désarroi, le tout sur fond de chroniques disques, zines, concerts et tout le tralala habituel.

84 pages A6, tirées à 400 exemplaires avec une couverture imprimée sur papier gris épais, qui s'écoulèrent un peu moins vite que ses prédécesseurs. Son contenu ne fut jamais réédité par la suite à l’exception du second chapitre de « Dead End Street ».

Rad Party #32 ½ (Juin 2003)



Une longue lettre de 24 pages écrite sous la forme d’un numéro à usage unique destiné comme on pourrait s'en douter à une personne qui m’était chère. S’il en est, le genre de chose un peu stupide que l’on est parfois amené à faire…

24 pages A5, exemplaire unique dont je n’ai même pas gardé trace…

dimanche 17 avril 2011

Mefloquine Dreams (Juillet 2003)



Mini-zine au format bâtard (2/3 de A6), initialement sorti sous forme de carte de Voeux 2 ans plus tôt ,dont je pris soin de remaquetter la couverture en y adjoignant un court laïus explicatif pour lui offrir une seconde vie sous la forme d’un véritable zine à part entière.

Entièrement rédigé en anglais, celui-ci regroupait l'ensemble des pochettes de disques que j’avais dessiné entre 1987 et 2002, dont une grande partie ne furent jamais utilisées, voir rejettée par certains des groupes qui m'en avaient fait la demande. Chacune d’entre-elles étant agrémentées d’un court texte d'accompagnement replaçant les choses dans leur contexte d'origine, tout en en dévoilant l'envers du décor et de leur diffusion.

Son titre était directement inspiré du morceau de Big Ray du même nom que je m'étais écouté en boucle au moment de sa réalisation, tout comme le « Nothing Changes » de Moving Targets...

64 pages 2/3 de A6, entre sa version d'origine sous forme de carte de vœux et celle-ci, il en fut tiré environ 250 exemplaires, écoulés depuis longtemps sans avoir été réédités depuis.

Rad Party #32 (Juin 2003)



Un numéro écrit en un temps record d'à peine quelques mois. Il avait suffi d'une rencontre pour que je me sente pousser des ailes et retrouve l'envie d'écrire comme un forcené et abattre autant de boulot que possible en très peu de temps…

Période heureuse, où je nageais dans un certain optimisme avec la douce illusion que la vie était enfin en train de me sourire et de prendre une meilleure tournure que par le passé. Ce regain d’énergie me permit de trouver la force de me replonger dans une ébauche de simili-roman autobiographique que j'avais commencé à écrire un an plus tôt (« Dead End Street ») tentant de retracer mon propre parcours au sein de la scène Punk (à la manière du Salad Days de Charles Romalotti) et de le reprendre à zéro en réécrivant entièrement le tout à la main. Le reste du zine quant à lui était constitué d'un joyeux bordel de courtes histoires personnelles, narration de concerts et chroniques, dans la droite lignée des 2 précédents numéros.

84 pages A6 une nouvelle fois tirées à 400 exemplaires qui s'écoulèrent très rapidement, avec une couverture imprimée sur papier orange cartonné dont le motif central était en fait un projet de tatouage réunissant les logos de mes groupes fétiches (Crass et le Dag Nasty période « Wig Out At Denkos ») que je n’ai jamais trouvé le courage de me faire encrer.

Rad Party #31 (Mars 2003)



La sortie de ce numéro se fit quelque peu attendre et sa réalisation s'avéra pour le moins laborieuse avec en toile de fond une séparation suivie d'un déménagement et le début d'une nouvelle vie qui mit beaucoup plus de temps à se mettre en place que je ne l'aurais imaginé…

La retranscription complète de l'interview fleuve de Ian Mac Kaye que j'avais réalisée pour Rocksound à l'occasion de la sortie du coffret célébrant les 20 ans de Dischord Records en retarda elle-aussi quelque peu la sortie. On y retrouvait à nouveau des collaborations externes telles que des strips de Mickson et un court essai écrit par Stéphane de Seanews, ainsi que tout un tas de chroniques disques, concerts, zines et livres, entremélées de petits textes persos disséminés de-ci de-là.

Un numéro auquel je suis resté énormément attaché et qui marqua en parallèle le début d'une longue collaboration musicale en compagnie de  Greg et Ben de Seanews dans une toute première mouture de groupe où l’on retrouvait également Mamass de feu Bridgewell Hospital, et Rapha de Loisirs dont il ne reste malheureusement que quelques morceaux en chantier trainant sur un CDR que l'on ne prit jamais la peine de finir, ni même d'enregistrer réellement. Une fois n'étant pas coutume, sa couverture avait été réalisée à partir d’une de mes propres photos du guitarise de Martini Henry Riffles, combo anglais totalement déjanté dont j’avais adoré la courte prestation en ouverte d’Erase Errata.

84 pages A6 tirées à 400 exemplaires qui s'écoulèrent très rapidement, avec une couverture imprimée sur papier bleu légèrement cartonné.

Rad Party's Mix Tape (Janvier 2003)



Carte de voeux bricolée sous la forme de petit fascicule cartonné accompagné d'une Mix-Tape (pour les plus chanceux) envoyée aux proches et correspondant(e)s de longue date, histoire de se plier à cette longue tradition consistant à souhaiter une bonne année aux gens qui vous sont chers.


Il en fut tiré une petite centaine d'exemplaires.

Rad Party #30 (Novembre 2002)



Ce fut un peu le numéro de la renaissance, écrit plus ou moins d'une traite durant l’été et finalisé dans la foulée à la rentrée, on y retrouvait un ton beaucoup plus vif et revanchard que dans les 2 précédents numéros, dont des textes assez remontés avec lesquels je ne me fis pas que des amis...

Comme pour le N°24, j'en aimais beaucoup l'agencement de textes à caractère personnel, de chroniques disques et zines, et narrations de concerts imbriqués les uns dans les autres tout en formant une sorte de tout correspondant assez bien  à ce que j’avais en tête au moment de la création du zine, qui plus est illustré de nombreux dessins réalistes effectués d'après photos, le tout accompagné de diverses participations  externes telles que des BD's de Mickson et 2 courtes nouvelles en anglais écrites par Cécile du zine Pick Me Up, chose que je n'avais pas repratiqué depuis ses débuts.

Un numéro qui me donna l’impression de reprendre enfin ma vie en main et de la remettre sur de meilleurs rails.

72 pages A6 tirées à 400 exemplaires avec une couverture imprimée sur papier crème épais.

Rad Party #29 (Juillet 2002)



Probablement mon numéro préféré du point de vue de l'écriture (ou tout du moins de ce que j'avais réussi à en faire), mais également celui qui fut le plus mal perçu dans mon entourage proche. Il restera à jamais intrinsèquement lié à une des périodes les plus sombres de ma vie où je m’étais retrouvé avec la désagréable impression d'avoir fait le tour de tout ce que celle-ci pouvait avoir à offrir, ce qui s'en fit quelque peu ressentir dans le ton (et même la nature) des écrits que l'on y retrouva. Le zine faillit d'ailleurs s'en arrêter là, comme tout le reste...

68 pages A6 tirées entre 300 et 400 exemplaires.

Rad Party #28 (Février 2002)



Numéro anniversaire célébrant les 10 ans d’existence du zine et tentant d’en retracer le parcours au moyen d'un long récapitulatif détaillé replaçant chacun de ses numéro dans leur contexte d'écriture, le tout accompagné de 2 longues histoires perso tapées sur ordi (et non retranscrites à la main, ce qui me valut quelques critiques sur le sujet...) « A Défaut de Meilleurs Mots » au titre directement inspiré du morceau de Fuel du même nom, et « So You Wanna Be A Rock'n'Roll Star » narrant l'épopée rocambolesque d'un de mes tous premiers groupes, Putrid Cadaver, et bien sur un long panorama de chroniques disques, zines et livres...

68 pages A6, tiré à 300 exemplaires.

Strong Coffees & Cheap Romances (Novembre 2001)



Sorti simultanément à Burning Hopes, ce recueil regroupait une seconde série d'histoires et dessins tirés des N°12, 13, 14, 17, 18, 19, 20, 21/22, et 23 de Rad Party. Là aussi, je pensais faire imprimer le tout sous la forme d'un petit livre à dos carré et dû me rabattre sur l'option plus souple (et moins onéreuse) d'un simple zine photocopié.

Il en fut tiré un premier tirage de 100 exemplaires avec une simple couverture photocopiée, suivi d'un second de 300 exemplaires avec une couverture imprimée sur un papier crème plus épais.

84 pages A6, 400 exemplaires en divers tirages échelonnés au fil des ans.

samedi 16 avril 2011

Burning Hopes - The Early Years Of Rad Party (Novembre 2001)



Réédition de vieilles histoires et dessins parus dans les N°2, 3, 4, 6, 8, 9 et 11 de Rad Party sous la forme d'un épais zine de 84 pages reprenant les choses là où je les avais laissées quelques années plus tôt, à l'époque de la sortie des D.AF. Vol.1 et 2.

A la base je pensais éditer le tout sous la forme d'un petit livre imprimé à dos carré, mais les tarifs pratiqués par les imprimeurs pour ce genre d'ouvrage à petit tirage m'amenèrent à revoir mes ambitions à la baisse et me contenter de sortir le tout sous la forme d'un simple zine photocopié.

84 pages A6, 300 exemplaires imprimés en divers tirages échelonnés au fil des ans.

Rad Party #27 (Juillet 2001)



Rad Party s'apprêtant alors à fêter ses 10 ans d'existence, je voulus faire de ce 27ème numéro quelque chose d'un peu marquant. Malheureusement le résultat ne fut pas vraiment à la hauteur de ce que j'en avais espéré, et je me suis contenté d'en faire un simple numéro habituel dans lequel se retrouvèrent disséminés une petite série de textes persos (restés inédits pour la plupart) au milieu de tout un tas chroniques un peu datées et illustrations en tous genres.

Pour couronner le tout, un photocopieur sur le bord du point de rupture en massacra une bonne partie de son tirage, ce qui m’amena à penser qu’il était préférable d’attendre encore un peu pour célébrer dignement cette date anniversaire sensée être marquante...

68 pages A6, tirés entre 200 et 250 exemplaires.

vendredi 15 avril 2011

Conditions (Juin 2001)



Une des périodes les plus fastes et productives de ma vie que ce début d'année 2001, où je me sentis particulièrement en verve pour me lancer dans tout un tas de projets d'éditions de zines...

Rad Party s'apprêtant alors à fêter ses 10 ans d'existence, je voulus marquer le coup en scellant cette année d'autant de sorties que possible en essayant de tenir le rythme d'un zine par mois (ou au plus d'un tous les 2 mois), et cette traduction du mini-Comics de Nate Powell du même nom en fit partie. Comme pour Instantanés, son idée partit sous l'impulsion du moment après réception d'un énorme paquet de zines et comics auto-publiés qu'il m'avait fait parvenir suite à un courrier de ma part avec quelques Dollars glissés dedans en échange de ce qu'il pouvait me faire parvenir pour cette somme.

Adorant son trait, je m'étais empressé de lui proposer d'en traduire certaines sous forme de zines photocopiés. Je craignais un refus de sa part m'étant rendant compte après l'envoi de ma lettre de la tournure professionnelle qu'était en train de prendre sa carrière de dessinateur, mais sa réponse ne se fit pas attendre et il m'autorisa à utiliser les BD's de mon choix sans conditions particulières quant à leur utilisation et rétribution, à partir du moment où celles-ci restaient diffusées à la manière d'un simple zine.

Mon choix s'arrêta sur Conditions, une histoire courte d'une trentaine de pages dont j'aimais particulièrement la trame, le développement et dont les dialogues me parlèrent suffisamment pour que je me sente à-même d'en effectuer la traduction moi-même. Je me mis au boulot dés réception de sa lettre, et les planches en furent scannées, maquettées et lettrées en une petite dizaine de jours, puis imprimées dans la foulée. J'ai rarement bossé aussi vite sur un projet, et en fût tout autant surpris qu'une bonne partie de mon entourage ayant commencé à se poser de sérieuses questions sur ma santé tant physique que mentale vu la frénésie avec laquelle je me lançais dans la publication de toute sorte de zines en en oubliant toute notion de vie normale... 

40 pages A5 dont il fut tiré entre 200 et 300 exemplaires, imprimés en plusieurs fois au fil des ans.

jeudi 14 avril 2011

Summer Love Heartbreak's Loose Summer Tour 2000 (Avril 2001)



Réédition de l'encart retraçant mon périple sur la Côte Est des Etats-Unis avec Max de Sixpack (initialement paru dans le Rad Party N°25) sous forme de zine à part légèrement remodelé avec une nouvelle couverture et une courte intro en plus sous forme de préambule explicatif.

52 pages A6, dont il fut retiré environ 200 et 300 exemplaires échelonnés au fil des ans.

mercredi 13 avril 2011

C'est encore loin l'Amérique? (Mars 2001)



Réédition de la retranscription du journal de bord de mon premier séjour sur Oakland (et ses environs) paru dans les numéros 15/16 et 17 de Rad Party quelques années plus tôt, avec une longue intro en bonus tentant de replacer les choses dans leur contexte d’origine, ou tout du moins d'expliquer mon engouement de longue date pour cette région et sa scène locale, ainsi que la rencontre de certains de ses protagonistes (ou tout du moins d'une en particulier) qui me permirent de séjourner sur place l'espace de quelques semaines de rêve…

68 pages A6 dont il a du s’écouler entre 200 et 300 exemplaires.

Instantanés (Février 2001)

...

Ce second recueil de courtes nouvelles tirées de Cometbus sortit sous l'impulsion du moment, ou plutôt ma requête d'en éditer un second tome à la manière du premier auprès d’Aaron. Celui-ci accepta à condition d’en faire quelque chose d’un peu différent et plus court, construit à la manière d'un 7'' EP, d'où un choix de textes plus restreint et un nombre de pages et d’histoires beaucoup moins conséquentes que pour le premier.

Mon ami Yves (du zine My World Is... et coéquipier de label au sein l’asso montée à cet effet, la bien nommée Small Budget Productions) se chargea à nouveau de leur traduction et moi de leur retranscription manuscrite (qui me valut d'ailleurs un blocage de l’épaule d'un bon mois...) et des illustrations accompagnant chaque histoire.

44 pages A6, qui furent par la suite rééditées par La Corde Raide sous forme de livre de poche dactylographié intitulé « Déviations » en bonus de « En dépit de tout ». Je ne saurais en dire le tirage exact, probablement entre 300 et 400 exemplaires.

dimanche 10 avril 2011

Rad Party #26 (Janvier 2001)



Un numéro au ton revanchard et empreint d'un humour un peu déplacé qui en surprirent plus d'un au moment de sa sortie, et marqua le début d'un cycle où je me mis à livrer des aspects de ma vie que l'on n'est pas forcément sensé partager sur papier et réflexions personnelles que l'on garde généralement pour soi, ce qui ne fut pas toujours très bien perçu.

Les BD's de Mickson me valurent également de nombreux reproche (Notamment dans MRR) de par leur côté dérangeant qui ne m'avait choqué plus que ça au moment de leur publication.

68 pages A6 tirées entre 300 et 350 exemplaires qui s'écoulèrent relativement rapidement.

Rad Party #25 (Octobre 2000)



Un numéro scindé en deux, avec d'un côté toute sa partie chronique liée à l'activité musicale du moment, et de l'autre un gros cahier central retraçant mon périple sur la côte Est des Etats-Unis en compagnie de Max de Sixpack (et Spit) illustré de tout un tas de photos prises sur place dont de nombreux montages y mêlant photos et dessins (plus par fainéantise et flemme d'en dessiner les décors qu'aure chose) dont le résultat suscita un certain engouement.

Ce n'était pas forcément ma période la plus inspirée en matière de dessins (notamment certains personnages rappelant ceux de Frank qui dessina dans Spirou), mais j'en aimais beaucoup le contenu rédactionnel.

68 pages A6 titrées à 300 exemplaires dont le cahier central fut par la suite réédité séparément sous le nom de Heartbreak's Lose Summer Tour 2000.

Rad Party - Postcard Set (Juin 2000)



Au cours de mon passage chez Dischord à Washington, Cynthia Connoly (qui s'occupait des envois promo du label), m'avait offert différents sets de cartes postales qu'elle avait elle-même réalisées avec certaines de ses photos ainsi que celles que venait de sortir un des membres de The Most Secret Method regroupant la plupart des flyers de concerts qu'il avait dessiné pour son groupe.

De retour en France, je m'étais amusé à en faire de même et avait bricolé un jeu de 20 cartes postales réalisées à partir de couvertures et illustrations tirées du zine avec un petit commentaire en anglais au dos.

Il en fut en tiré une petite centaine d'exemplaires dont je ne suis même certain de savoir encore où se trouve la maquette d'origine...

samedi 9 avril 2011

Rad Party #24 (Avril 2000)



Sorti dans l’urgence, juste avant mon départ pour un séjour de 3 semaines sur la côte Est des Etats-Unis avec Max de Sixpack, et accessoirement écrit en pleine débâcle amoureuse, ce numéro était de loin un des plus conséquents que j'ai sorti à l'époque (et un de mes préférés), où l'on retrouvait tout un tas de petits textes persos (reflétant bien mes préoccupations du moment) ponctués de nombreux dessins (dont certains réalisés pour MRR et le 4ème Book our Own Fuckin' Life), des chroniques, photos, narration de concerts et le début du récit de mon tout premier séjour à Montréal en compagnie de Yves (My World Is...) chez Sabine du zine Draught, Try It... (que je ne pris malheureusement jamais la peine de finir d'écrire par la suite), qui en faisaient un joyeux bordel hétéroclite où j'eus enfin l'impression de toucher du doigt ce que j'essayais de faire avec ce zine depuis sa création.

De nombreuses personnes le trouvèrent très « Emo », et il me valut une seconde chronique d'Arwen dans Maximumrocknroll, qui s'avéra presque embarrassante tant elle était élogieuse.

84 pages format A6 (qui pour une fois ne se transformèrent pas en numéro double), tiré à 400 exemplaires très rapidement épuisés à ma grande surprise.

Rad Party #23 (Décembre 99)



Comme pour le numéro 20, j’étais sensé terminer l’artwork du premier album de Protex Blue (« Thirst album »), lorsque j'ai décidé de m'atteler à la sortie de 23ème numéro...

On y retrouvait de longues interviews de Cynthia Connoly et Evan Dorkin initialement destinées à un des premiers Hors-Séries Punk de Rocksound mises au rencard faute de place dans le magazine (voir d'à-propos) et utilisées dans le zine à la place. A la même époque, j’avais également proposé une parodie de la BD qui ornait régulièrement les pages de Rocksound. Refusée elle aussi, elle sut trouver sa place dans le zine.

Le dessin de couv réalisé à partir d'une photo piquée dans un vieux numéro de Thrasher Mag reste à ce jour un de mes préférés et fut par la suite réutilisé sous forme de motif de tee-shirt à l'emblème du zine.

Ce fut le premier numéro à être chroniqué dans Maximumrocknroll de façon plus que dithyrambique par Arwen du zine Ration, que je fus amené à rencontrer quelques années plus tard lors d'un des ses premiers séjours en europe.

64 pages A6, tiré entre 300 et 400 exemplaires.

Rad Party #21/22 (Septembre 99)




Second numéro double (principalement rédigé durant l’été 99), avec comme toujours une bonne dose de chroniques et dessins (très influencés par Jaime Hernandez et Evan Dorkin), accompagnés de récits de mes périples avec les Protex Blue et errances nocturnes.

Ce double numéro marqua également la toute première apparition de dessins du talentueux Mickson au sein de Rad Party après une longue absence du monde du fanzinat due à la fin de Violence et d’autres préoccupations beaucoup plus personnelles ou familiales, dirons nous…

Pas loin de 90 pages A6 tirées à 300 exemplaires dont un premier tirage de 25 avec des pages collées à la main suite à une erreur de maquette et d'impression.

Rad Party #20 (Avril 99)



La sortie du premier EP de Protex Blue sur mon propre label (Small Budget Records) en collaboration avec Shark Attack Records et la préparation du livret de leur split CD avec les Chinkees (le groupe de Mike Park qui m'avait hébergé à San Jose) me retardèrent quelque peu dans l’écriture de ce numéro...

Lorsqu’il est sorti, je devais présenter l’artwork de leur split CD aux Protex (à défaut de l’avoir déjà sorti), alors qu'en fait je n'avais toujours pas commencé à travailler dessus... Pour une raison que je ne saurais expliquer, j'avais préféré m'atteler à l'écriture de ce 20ème numéro pour ne pas en remettre la sortie aux calandres grecques...

Ils surent se montrer de fort bonne composition face à mon évident manque de sérieux, et m’embarquèrent malgré tout avec eux sur la route jusqu'à Rennes le temps d'un weekend de concerts bien chargé tant au niveau alcool qu'en péripéties en tous genres qui alimentèrent le contenu des numéros suivants...

44 pages A6 regroupant à nouveau tout un tas de chroniques, dessins, narrations de concerts et une couverture fortement influencée par le travail de Jaime Hernandez. Tiré entre 300 et 400 exemplaires.

Rad Party #19 (Septembre 98)



Un numéro à nouveau constitué d'un mélange de tout un tas d'histoires, dessins et chroniques, dont « New York Is Still Burning », second essai d'écriture sous forme de petite nouvelle à caractère purement autobiographique initialement écrite pour un numéro du zine Lycanthrophy sur le thème de l’amour. Malheureusement, ce numéro vit le jour avant le zine en question, ce qui en retira un partie de son effet de surprise.

A nouveau 44 pages A6 tirées entre 300 et 400 exemplaires.

Rad Party #18 (Juin 98)



Sorti peu avant l'été, se trouvait dans ce 18ème numéro de Rad Party ma toute première nouvelle à caractère purement autobiographique (« Peines perdues »), premier flashback sur une histoire vieille de 8 ans, sur laquelle je ne me serais jamais imaginé arriver un jour à écrire quoi que ce soit, comme quoi...

Bon, avec le recul, je ne suis pas certain que celle-ci présente encore grand intérêt, mais elle me permit au moins de tourner la page sur une histoire ayant conitnué de me hanter des années durant, ou tout du moins jusque là...

Le reste du zine était constitué de nombreux dessins que j'aimais beaucoup à l'époque (dont certains avaient été utilisés sous forme de cartes de voeux quelques mois plus tôt), ainsi que de chroniques zines et disques, et narrations diverses de concerts et pérégrinations nocturnes.

44 pages A6, tirées entre 300 et 400 exemplaires.

Rad Party #17 (Mars 98)



Suite et fin de la narration de mon premier périple à San Francisco, dont un (très/trop) long glossaire détaillant les différents endroits où manger cheapos et se distraire m'ayant le plus marqué, le tout comme toujours accompagné de dessins et chroniques tentant de couvrir l'actualité musicale du moment, avec une première ébauche de texte perso en guise d'intro fortement inspiré par les paroles du « Nightbreed » de Screeching Weasel résumant on ne peut mieux la tournure qu'était en train de prendre la scène punk de cette même époque.

68 pages A6 tirées à 300 exemplaires.

Rad Party #15/16 (Janvier 98)



Numéro double dont les 2/3 de son contenu furent consacrés à la narration de mon périple dans la baie de San Francisco et ses environs 6 mois plus tôt, le tout rédigé à la manière d'un fastidieux journal de bord tenu au jour le jour. Retranscription d'un vieux rêve devenu enfin réalité, à batifoler pour de vrai dans un univers que je ne connaissais jusque là que sur papier au travers de la lecture régulière d'innombrables zines comme MRR, Look Out!, Absolutely Zippo, Ben Is Dead, Wajlemac ou Tales Of Blaarg et une manière de remercier tous les gens m'ayant offert leur hospitalité sur place, à commencer par Kamala et Mike Park d'Asian Man Records. De nombreuses chroniques et dessins en accompagnèrent une nouvelle fois le tout.

84 pages A6 tirées à 300 exemplaires, voir plus.