jeudi 14 octobre 2010

Rad Party #3 (Mai 92)



Ce fût le tout premier numéro de Rad Party à être entièrement rédigé à la main (par contre comme un cochon et totalement de traviole sans lignage en transparence pour en guider l’écriture…) sur des coins de table entre 2 cours de Fac pendant que je tentais désespérément de raccrocher les wagons sur la phase finale d’un cursus d’études que j’étais sensé avoir bouclé depuis déjà un an voir deux… Je venais de recevoir mon premier numéro de Cometbus via la Blacklist Mailorder (le # 27). Mon niveau d’anglais étant ce qu’il était à l’époque, j’avais eu du mal à comprendre la moitié de son contenu, mais il s'en dégageait un truc tellement vivant et à part que je l’avais lu et relu pendant des semaines pour arriver à en décortiquer le tout et saisir ce dont il retournait réellement. Une fois que je m’étais enfin décidé à le reposer, il m’avait paru beaucoup plus crucial de sortir un nouveau zine que de déposer un nouveau sujet de diplôme de fin d’études…

C’est ce que je fis, en me disant qu’après tout les études pouvaient bien attendre quelques mois de plus à l’inverse de l’actualité musicale et la simple joie de boucler un nouveau zine d’une dizaine de pages, philosophie hédoniste qui se perpétua malheureusement d’années en années sans que je n’ai jamais réellement réussi à retrouver le courage de retourner sur les bancs de la Fac par la suite pour autant…

Il en fut tiré un peu plus d’une centaine d’exemplaires sous 2 formats différents une première série en A4, puis une seconde en réduisant ces mêmes pages au format A5. A l’inverse des 2 premiers celui-ci fut relativement bien distribué grâce à mon ami Chris du label Urban Alert (et zine Slam Brigade) qui pris soin d’en glisser régulièrement dans chacun des paquets de sa distro, lorsque le poids le permettait… La maquette fût une nouvelle fois entièrement bricolée à la main avec des fonds de pages réalisés à partir de photos piquées dans des magazines de skate et encarts de pubs subtilisés dans MRR collés de-ci de-là pour le simple aspect décoratif de la chose et des groupes ou labels qu’ils mettaient en avant dont j’appréciais tout particulièrement le travail. La couverture était de moi pour une fois, bien qu’honteusement pompée sur celle d’un de mes numéros préférés de Love & Rockets sorti quelques temps plus tôt, dans une version revue et corrigée en en changeant les références annexes…

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